Titre : |
Symphonie en si bémol |
Type de document : |
Oeuvre sur CD |
Auteurs : |
Paul HINDEMITH (1895-1963), Compositeur ; Roger BOUTRY (1932), Chef d'orchestre |
Orchestre : | Orchestre d'harmonie ; 1 |
Note générale : |
Commentaire discographique dans le Journal de la Confédération Musicale de France n° 475 p.41 |
Mots-clés : |
20E SIECLE OEUVRE ORIGINALE SYMPHONIE
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Résumé : |
La très grande diversité de langage que l'on peut constater dans l'œuvre de Paul Hindemith reflète cette tendance à l'éclatement esthétique propre à la génération post-wagnérienne des compositeurs germaniques. La filiation romantique bien présente dans les premiers numéros d'opus s'estompe au passage de la vague atonale qui balaye la musique allemande au lendemain de la 1 ère guerre mondiale. Paul Hindemith devient alors la figure de proue de ce mouvement libératoire et n'hésite pas à faire inscrire les couvres les plus audacieuses à l'affiche du tout nouveau festival de Donaueshingen. Après l'ère du scandale vient le temps de la construction. Hindemith se penche à partir de 1924 sur l'œuvre des maîtres anciens et se montre un habile et ardent défenseur de la forme et de l'écriture contrapuntique. Cette orientation néoclassique, à l'origine des grandes œuvres de la maturité, se double au tournant des années 30 de préoccupations plus sociales, visant à rapprocher la musique de la pratique amateur (Gebrauchsmusik). Hindemith, accusé de bolchevisme culturel par les nazis se doit de quitter l'Allemagne en 1937. Il détient la chaire de composition de l'université de Yale à partir de 1940. C'est sur la demande du Major Hugh Curry, chef de l'US Army Band, qu'il entreprend l'élaboration de la Symphonie en si bémol pour orchestre d'instruments à vent. La solidité formelle, la vigueur rythmique et la maîtrise de l'orchestration font de cette œuvre l'une des pièces maîtresse du répertoire original pour orchestre d'harmonie. La symphonie s'ouvre sur un moderately fast des plus énergiques fidèle au déroulement de la forme sonate, avec l'exposition de deux thèmes contrastés. Le long développement qui suit, initié par un contrepoint à l'unisson, donne libre cours à un jeu d'écriture rythmique très serré. La réexposition fait entendre les deux thèmes simultanément. L'ostinato du 2ème mouvement soutient un dialogue des plus expressifs entre le cornet et le saxophone alto, entrecoupé brièvement par un choral. Le scherzo central, rapide et enjoué, déhiontre par sa cohésion la virtuosité d'Hindemith dans l'art du développement. Le final repose sur une fugue libre construite sur deux sujets d'inspiration rythmique. Le retour du thème initial de l'œuvre et du choral du mouvement central confère à la symphonie un caractère cyclique. |
Note de contenu : |
1. Moderately fast, with vigor
2. Andantino grazioso
3. Fugue |
Enregistrement : type de formation : |
Enregistrement pour Orchestre d'harmonie |
Durée : |
00:15:30 |
Référence éditeur : |
CC897804 |
Permalink : |
https://www.windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=48367 |
Symphonie en si bémol [Oeuvre sur CD] / Paul HINDEMITH (1895-1963), Compositeur ; Roger BOUTRY (1932), Chef d'orchestre . - [s.d.]. Commentaire discographique dans le Journal de la Confédération Musicale de France n° 475 p.41
Mots-clés : |
20E SIECLE OEUVRE ORIGINALE SYMPHONIE
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Résumé : |
La très grande diversité de langage que l'on peut constater dans l'œuvre de Paul Hindemith reflète cette tendance à l'éclatement esthétique propre à la génération post-wagnérienne des compositeurs germaniques. La filiation romantique bien présente dans les premiers numéros d'opus s'estompe au passage de la vague atonale qui balaye la musique allemande au lendemain de la 1 ère guerre mondiale. Paul Hindemith devient alors la figure de proue de ce mouvement libératoire et n'hésite pas à faire inscrire les couvres les plus audacieuses à l'affiche du tout nouveau festival de Donaueshingen. Après l'ère du scandale vient le temps de la construction. Hindemith se penche à partir de 1924 sur l'œuvre des maîtres anciens et se montre un habile et ardent défenseur de la forme et de l'écriture contrapuntique. Cette orientation néoclassique, à l'origine des grandes œuvres de la maturité, se double au tournant des années 30 de préoccupations plus sociales, visant à rapprocher la musique de la pratique amateur (Gebrauchsmusik). Hindemith, accusé de bolchevisme culturel par les nazis se doit de quitter l'Allemagne en 1937. Il détient la chaire de composition de l'université de Yale à partir de 1940. C'est sur la demande du Major Hugh Curry, chef de l'US Army Band, qu'il entreprend l'élaboration de la Symphonie en si bémol pour orchestre d'instruments à vent. La solidité formelle, la vigueur rythmique et la maîtrise de l'orchestration font de cette œuvre l'une des pièces maîtresse du répertoire original pour orchestre d'harmonie. La symphonie s'ouvre sur un moderately fast des plus énergiques fidèle au déroulement de la forme sonate, avec l'exposition de deux thèmes contrastés. Le long développement qui suit, initié par un contrepoint à l'unisson, donne libre cours à un jeu d'écriture rythmique très serré. La réexposition fait entendre les deux thèmes simultanément. L'ostinato du 2ème mouvement soutient un dialogue des plus expressifs entre le cornet et le saxophone alto, entrecoupé brièvement par un choral. Le scherzo central, rapide et enjoué, déhiontre par sa cohésion la virtuosité d'Hindemith dans l'art du développement. Le final repose sur une fugue libre construite sur deux sujets d'inspiration rythmique. Le retour du thème initial de l'œuvre et du choral du mouvement central confère à la symphonie un caractère cyclique. |
Note de contenu : |
1. Moderately fast, with vigor
2. Andantino grazioso
3. Fugue |
Enregistrement : type de formation : |
Enregistrement pour Orchestre d'harmonie |
Durée : |
00:15:30 |
Référence éditeur : |
CC897804 |
Permalink : |
https://www.windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=48367 |
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