Titre : |
Divertissement : Pour instruments de cuivre et batterie (1931) |
Titre traduit : |
Divertissement |
Type de document : |
Oeuvre sur CD |
Auteurs : |
Albert HUYBRECHTS, Compositeur ; Alain CREPIN (1954), Chef d'orchestre |
Orchestre : | Orchestre d'harmonie ; 1 |
Importance : |
3 plages |
Note générale : |
Commentaire discographique dans le Journal de la Confédération Musicale de France n°491 p38. |
Mots-clés : |
20E SIECLE-2E MOITIE OEUVRE ORIGINALE
|
Résumé : |
En 1931, la Fondation Reine Elisabeth octroie à Albert HUYBRECHTS (à sa demande) une bourse de voyage à Paris. Il n'y va pas et profite de l'argent qu'il a en main pour payer ses dettes et pourvoir aux besoins domestiques. Se sentant néanmoins tenu de faire quelque chose en tant que boursier, il écrit ce Divertissement la même année. C'est une œuvre hardie pour l'époque et, comme maints divertissements modernes, elle n'est guère d'accès facile. 1. FANFARES : Au début, les fanfares ont été jugées dramatiques, alors qu'il n'y a pas de drame du tout mais seulement un caractère forcené splendidement exploité par les cuivres et la percussion. Ces fanfares ont l'envergure d'un véritable mouvement symphonique, tour à tour vilolentes, lentes et graves; elles se terminent dans un fortissimo héroïque. Devant la difficulté à faire exécuter le Divertissement en entier, elles ont été détachées pour être données seules en concert. 2. NOCTURNE : Sur un martèlement obstiné des timbales, s'élève un thème méditatif confié à trois trompettes en sourdine ; après un champêtre récitatif du cor solo, et sur un rythme berceur, une trompette introduit le second thème. Les cors et les trombones y mêlent bientôt leurs voix profondes, amenant un dialogue, où les liaisons forment de curieux entrelacs. Vient alors le très classique retour du thème initial, lequel scintille d'un subtile dissonance avant de s'éteindre. 3. FINALE : Sur un violent forte, le cor lance le premier thème qui donne lieu aux multiples développements d'une bacchanale furibonde. Après quelques mesures pour permettre de respirer, on entend une chanson populaire qui éclate brutalement dans un merveilleux chorus. Les trompettes s'obstinent tour à tour sur un court motif et finissent par s'interpeler dans un crescendo étourdissant. Un forte sans réplique coupe court à cette orgie. Albert HUYBRECHTS n'a jamais voulu nous divertir. Au contraire, il nous empoigne et nous secoue avec vigueur. Avec ce qui s'est passé un an plus tôt avec la crise du Chant d'angoisse, nous avons affaire ici à une diversion, non à un divertimento comme l'indique son titre d'ailleurs visiblement inspiré par les circonstances. |
Note de contenu : |
1. Fanfares
2. Nocturne
3. Finale |
Enregistrement : type de formation : |
Enregistrement pour Orchestre d'harmonie |
Durée : |
00:16:29 |
Référence éditeur : |
CD87168 |
Permalink : |
https://www.windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=47311 |
Divertissement : Pour instruments de cuivre et batterie (1931) = Divertissement [Oeuvre sur CD] / Albert HUYBRECHTS, Compositeur ; Alain CREPIN (1954), Chef d'orchestre . - [s.d.] . - 3 plages. Commentaire discographique dans le Journal de la Confédération Musicale de France n°491 p38.
Mots-clés : |
20E SIECLE-2E MOITIE OEUVRE ORIGINALE
|
Résumé : |
En 1931, la Fondation Reine Elisabeth octroie à Albert HUYBRECHTS (à sa demande) une bourse de voyage à Paris. Il n'y va pas et profite de l'argent qu'il a en main pour payer ses dettes et pourvoir aux besoins domestiques. Se sentant néanmoins tenu de faire quelque chose en tant que boursier, il écrit ce Divertissement la même année. C'est une œuvre hardie pour l'époque et, comme maints divertissements modernes, elle n'est guère d'accès facile. 1. FANFARES : Au début, les fanfares ont été jugées dramatiques, alors qu'il n'y a pas de drame du tout mais seulement un caractère forcené splendidement exploité par les cuivres et la percussion. Ces fanfares ont l'envergure d'un véritable mouvement symphonique, tour à tour vilolentes, lentes et graves; elles se terminent dans un fortissimo héroïque. Devant la difficulté à faire exécuter le Divertissement en entier, elles ont été détachées pour être données seules en concert. 2. NOCTURNE : Sur un martèlement obstiné des timbales, s'élève un thème méditatif confié à trois trompettes en sourdine ; après un champêtre récitatif du cor solo, et sur un rythme berceur, une trompette introduit le second thème. Les cors et les trombones y mêlent bientôt leurs voix profondes, amenant un dialogue, où les liaisons forment de curieux entrelacs. Vient alors le très classique retour du thème initial, lequel scintille d'un subtile dissonance avant de s'éteindre. 3. FINALE : Sur un violent forte, le cor lance le premier thème qui donne lieu aux multiples développements d'une bacchanale furibonde. Après quelques mesures pour permettre de respirer, on entend une chanson populaire qui éclate brutalement dans un merveilleux chorus. Les trompettes s'obstinent tour à tour sur un court motif et finissent par s'interpeler dans un crescendo étourdissant. Un forte sans réplique coupe court à cette orgie. Albert HUYBRECHTS n'a jamais voulu nous divertir. Au contraire, il nous empoigne et nous secoue avec vigueur. Avec ce qui s'est passé un an plus tôt avec la crise du Chant d'angoisse, nous avons affaire ici à une diversion, non à un divertimento comme l'indique son titre d'ailleurs visiblement inspiré par les circonstances. |
Note de contenu : |
1. Fanfares
2. Nocturne
3. Finale |
Enregistrement : type de formation : |
Enregistrement pour Orchestre d'harmonie |
Durée : |
00:16:29 |
Référence éditeur : |
CD87168 |
Permalink : |
https://www.windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=47311 |
| |