Titre : |
Golden Age |
Titre traduit : |
L'âge d'or : Suite pour orchestre |
Type de document : |
Partition pour Orchestre à vent |
Auteurs : |
Henk BADINGS (1907-1987), Compositeur |
Editeur : |
Wormerveer [Pays-Bas] : Molenaar |
Année de publication : |
1980 |
Orchestre : | Fanfare ; 1, Orchestre d'harmonie ; 1 |
Importance : |
40 p. |
Mots-clés : |
20E SIECLE IRLANDE MUSIQUE FOLKLORIQUE OEUVRE ORIGINALE
|
Index. décimale : |
220.1 Fanfare seule |
Résumé : |
En 1979 le compositeur néerlandais Henk Badings fut chargé de composer une œuvre en plusieurs parties pour instruments à vent, pour harmonie ou fanfare. On lui a demandé de simplifier techniquement la composition et de l'adapter à la compréhension musicale des amateurs. Cette dernière demande a poussé Badings à emprunter le matériel mélodique au folklore néerlandais du 17è siècle, ce qui lui fournit en même temps le titre de l'œuvre. Ce matériel a été vu par le tempérament de l'artiste, comme on dit dans la peinture française. La composition comporte quatre parties. La première, grave, forme une introduction pompeuse, accompagnée de préciosité, mais aussi de cette résolution calme et ferme qui sont les caractéristiques des tableaux datant de l'époque de Johan de Witt d'où le titre Haagse Praal. La deuxième partie est une ancienne danse en trois parties, connue comme gaillarde. Autrefois cette gaillarde était exécutée en combinaison avec une deuxième danse contrastée, ou suivie d'une variation, dite gaillarde double. C'est ce qu'on retrouve dans cette deuxième partie : une première gaillarde en mineur avec solo pour hautbois ; une deuxième gaillarde plus mouvementée en majeur, dans laquelle sont accentués les mélanges de trois cors ou trois autres instruments. Pour terminer, une variation de la première danse en mineur, cette fois avec la clarinette et la flûte pour couleur dominante. Le matériel thématique emprunte des motifs mélodiques provenant de la province de Geldre. La troisième partie est une marche dont le thème est originaire de Frise. Il s'agit d'une sorte de canon à quatre voix exécuté par les trompettes et les cornets comportant un trio entonné par les cuivres doux. Sur ce décor sonore, un nouveau thème fait son apparition aux clarinettes. Les saxophones exécutent ensuite un thème que l'on pourrait qualifier de badin. Ressurgit alors le thème du trio et, dans un tutti, les trois thèmes se font entendre simultanément. La reprise de la marche est scandée par des accents ardents. La quatrième partie présente à nouveau un rythme de danse. C'est la gigue ou bien le jigg (anglais), qui vient en effet de l'Angleterre. Le thème qui a été emprunté à des motifs provenant de la province de Zélande, se développe comme une fugue. D'abord rythmique dans la percussion, ensuite dans les saxophones et les clarinettes puis dans tout l'orchestre, reconnaissable dans des contrepoints toujours différents. Une bonne oreille permet de discerner, à travers toutes ces contrevoix, des variantes des deux gaillardes et du thème de la marche qui se développent jusqu'à une petite fugue folâtre (fugato) dans le cadre de la fugue produisant ainsi une certaine dynamique avant la réexposition du thème de l'introduction aux cuivres en combinaison avec la fugue-jigg aux bois. Toutes les figures thématiques de l'œuvre se trouvent ainsi mêlées en une véritable parade. Le contraste entre l'introduction cérémonieuse et pompeuse de la première partie et la fugue rapide, qui a pour base le thème de la gigue, fait référence à un usage datant du 17e siècle où chaque fugue allait vers une apothéose par l'introduction d'un choral sur un cantus firmus. |
Note de contenu : |
1. Haagse Praal
2. Gelderse galjaard
3. Friese mars
4. Zeeuwse jig en parade finale |
Présentation musicale (orchestre) : |
Conducteur d'orchestre - orchestration complète |
Durée : |
00:14:00 |
Référence éditeur : |
03.1534.09 |
Niveau de difficulté orchestre : |
Difficulté 4 |
Permalink : |
https://www.windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=42559 |
Golden Age = L'âge d'or : Suite pour orchestre [Partition pour Orchestre à vent] / Henk BADINGS (1907-1987), Compositeur . - Wormerveer [Pays-Bas] : Molenaar, 1980 . - 40 p.
Mots-clés : |
20E SIECLE IRLANDE MUSIQUE FOLKLORIQUE OEUVRE ORIGINALE
|
Index. décimale : |
220.1 Fanfare seule |
Résumé : |
En 1979 le compositeur néerlandais Henk Badings fut chargé de composer une œuvre en plusieurs parties pour instruments à vent, pour harmonie ou fanfare. On lui a demandé de simplifier techniquement la composition et de l'adapter à la compréhension musicale des amateurs. Cette dernière demande a poussé Badings à emprunter le matériel mélodique au folklore néerlandais du 17è siècle, ce qui lui fournit en même temps le titre de l'œuvre. Ce matériel a été vu par le tempérament de l'artiste, comme on dit dans la peinture française. La composition comporte quatre parties. La première, grave, forme une introduction pompeuse, accompagnée de préciosité, mais aussi de cette résolution calme et ferme qui sont les caractéristiques des tableaux datant de l'époque de Johan de Witt d'où le titre Haagse Praal. La deuxième partie est une ancienne danse en trois parties, connue comme gaillarde. Autrefois cette gaillarde était exécutée en combinaison avec une deuxième danse contrastée, ou suivie d'une variation, dite gaillarde double. C'est ce qu'on retrouve dans cette deuxième partie : une première gaillarde en mineur avec solo pour hautbois ; une deuxième gaillarde plus mouvementée en majeur, dans laquelle sont accentués les mélanges de trois cors ou trois autres instruments. Pour terminer, une variation de la première danse en mineur, cette fois avec la clarinette et la flûte pour couleur dominante. Le matériel thématique emprunte des motifs mélodiques provenant de la province de Geldre. La troisième partie est une marche dont le thème est originaire de Frise. Il s'agit d'une sorte de canon à quatre voix exécuté par les trompettes et les cornets comportant un trio entonné par les cuivres doux. Sur ce décor sonore, un nouveau thème fait son apparition aux clarinettes. Les saxophones exécutent ensuite un thème que l'on pourrait qualifier de badin. Ressurgit alors le thème du trio et, dans un tutti, les trois thèmes se font entendre simultanément. La reprise de la marche est scandée par des accents ardents. La quatrième partie présente à nouveau un rythme de danse. C'est la gigue ou bien le jigg (anglais), qui vient en effet de l'Angleterre. Le thème qui a été emprunté à des motifs provenant de la province de Zélande, se développe comme une fugue. D'abord rythmique dans la percussion, ensuite dans les saxophones et les clarinettes puis dans tout l'orchestre, reconnaissable dans des contrepoints toujours différents. Une bonne oreille permet de discerner, à travers toutes ces contrevoix, des variantes des deux gaillardes et du thème de la marche qui se développent jusqu'à une petite fugue folâtre (fugato) dans le cadre de la fugue produisant ainsi une certaine dynamique avant la réexposition du thème de l'introduction aux cuivres en combinaison avec la fugue-jigg aux bois. Toutes les figures thématiques de l'œuvre se trouvent ainsi mêlées en une véritable parade. Le contraste entre l'introduction cérémonieuse et pompeuse de la première partie et la fugue rapide, qui a pour base le thème de la gigue, fait référence à un usage datant du 17e siècle où chaque fugue allait vers une apothéose par l'introduction d'un choral sur un cantus firmus. |
Note de contenu : |
1. Haagse Praal
2. Gelderse galjaard
3. Friese mars
4. Zeeuwse jig en parade finale |
Présentation musicale (orchestre) : |
Conducteur d'orchestre - orchestration complète |
Durée : |
00:14:00 |
Référence éditeur : |
03.1534.09 |
Niveau de difficulté orchestre : |
Difficulté 4 |
Permalink : |
https://www.windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=42559 |
| |