Titre : |
Symphony in Green : Symphony No. 2 |
Titre traduit : |
Symphonie en vert : Symphonie n° 2 |
Type de document : |
Partition pour Orchestre à vent |
Auteurs : |
Thomas DOSS (1966), Compositeur |
Editeur : |
Mitropa |
Année de publication : |
2011 |
Collection : |
Concert Work Series |
Orchestre : | Orchestre d'harmonie ; 1 | Instruments supplémentaires : | Contrebasse ; 1, Piano ; 1, Harpe ; 1, Xylophone ; 1, Vibraphone ; 1, Glockenspiel ; 1 |
Importance : |
164 p. |
Format : |
Grand Format |
Langues : |
Anglais (eng) |
Mots-clés : |
21E SIECLE OEUVRE ORIGINALE ORCHESTRE D'HARMONIE SYMPHONIE
|
Index. décimale : |
210.1 Orchestre d'harmonie seul |
Résumé : |
Ma deuxième symphonie, plus que la première, s’inspire de rêveries philosophiques. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une œuvre à programme, elle se prête bien à l’exploration de l’essence humaine et de nos rapports avec la nature. Elle est dédiée au Sinfonische Blasorchester Ried et à son directeur, Karl Geroldinger. Son titre commémore et est emprunté au Landesgartenschau 2011 à Ansfelden, en Haute-Autriche, qui m’a fait penser au rôle que les hommes jouent dans le monde qui nous entoure, notamment le monde naturel.Les titres suivants marquent les divisions et mouvements de cette symphonie. À première vue, ils semblent faire allusion à de simples pensées et observations. Cependant, ce qui est plus important, ils sont destinés à refléter des pensées philosophiques sur l’existence des êtres humains et leur place dans la nature qui me sont venues tandis que je travaillais à cette pièce et pensais à son titre. À l’époque où je la composais (2010), la mine de San José s’est effondrée et, près de 70 jours plus tard, nous avons assisté au sauvetage apparemment miraculeux des 33 survivants. Cet événement a grandement influencé le deuxième mouvement, Ave Maria, et je me souviens avoir ressenti beaucoup de gratitude et d’espoir.Cette œuvre fut créée à Ansfelden, ville natale d’Anton Bruckner. Certains passages font allusion à ce compositeur, dont la musique m’a influencé depuis l’enfance. Des fragments de son œuvre pour chœur, Ave Maria, jouent un rôle essentiel dans cette symphonie. « Jésus » est une question soulevée plusieurs fois dans la pièce et qui reste toujours sans réponse. Cette question est posée au monde entier et attend une réponse. Pour moi, l’accident du Chili a fourni une sorte de réponse.La phrase What Nature Tells Us… (Ce que nous dit la nature) figure au début de la composition. La clé, ici, est d’écouter : écouter les choses nouvelles et oubliées, et celles que nous devons réapprendre pour réaliser que nous sommes faits des mêmes substances que les animaux, le sol et les plantes. La nature semble se moquer de nous quant à notre ignorance vis-à-vis d’elle, surtout si l’on pense que, de son point de vue, les êtres humains ne sont pas indispensables.Il se passe bien des choses pendant Scenes of the Night (Scènes de la nuit) – des choses magiques et fascinantes que nous, êtres diurnes, ne voyons ou n’entendons jamais. Des fées volettent et des fantômes rôdent dans la brume, du moins c’est ce que nous nous disons pour calmer nos craintes. La nuit nous montre à quel point nous sommes vulnérables. Aucun aspect de la nature, sur cette planète ou ailleurs, n’est influencé ni changé par ce que nous faisons. Il nous suffit de lever les yeux vers le ciel pour réaliser que le cosmos restera indifférent à notre présence et continuera d’exister, avec ou sans nous.La réalité, c’est que les choses se passent de manière naturelle. Il n’y a ni bien ni mal, la nature se contente d’opérer selon ses propres règles.Of Belief and Doubt (Sur la croyance et les doutes)À travers le monde, la peur et l’incertitude poussent les gens à chercher quelque chose qui leur donne un sentiment de sécurité – la religion et la foi. Dans son désespoir, l’homme fait appel à quelque chose de plus grand que lui et trouve la réponse à sa propre mortalité dans cette même conclusion que partagent de nombreuses religions : la renaissance. Nous ne saurons jamais si nous avons été placés sur cette terre par une puissance divine ou non, nous ne pouvons que croire ou ne pas croire.Of Being a Child (Sur l’enfance) est un court moment de béatitude dans le chaos de nos vies alors que nous pensons avec nostalgie à notre enfance, ou en rêvons comme une échappatoire. Nous conservons toujours un enfant intérieur qui, hélas, est souvent réprimé et ignoré parce que ses réponses semblent trop simples – ou bien nous réalisons qu’en fait, il n’y a pas de réponse du tout.Break of Dawn (À l’aube) représente le renouveau et le sentiment excitant qu’il va se produire des choses nouvelles. Chaque matin apporte un nouveau rayon de lumière et un nouveau sentiment de sécurité quant à l’avenir. Notre instinct nous mène aussi vers la lumière, que ce soit pour répondre à nos besoins physiques de survie ou en raison de nos croyances religieuses, où la lumière représente souvent la rédemption divine.Panta Rhei… (Tout coule).« On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve, car ce n’est pas la même eau et l’on n’est pas le même homme » Héraclite.Pour moi, le temps est la plus grande des illusions, car il existe avec autant ou aussi peu de certitude que l’existence d’un dieu. Le temps représente l’espoir tout en étant une prison, mais les deux extrémités du spectre sont nécessaires pour l’équilibre délicat entre tension et détente qui guide nos vies. |
Note de contenu : |
I. What Nature Tell us...
II. Scenes of the Night
III. Of Belief and Doubt
IV. Of Being a Child
V. Break of Dawn
VI. Panta Rhei...
VII. Struggle for Life |
Présentation musicale (orchestre) : |
Conducteur d'orchestre - orchestration complète |
Durée : |
00:29:00 |
Référence éditeur : |
1827-11-140M |
Niveau de difficulté orchestre : |
Difficulté 6 |
Permalink : |
https://www.windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=37527 |
Symphony in Green : Symphony No. 2 = Symphonie en vert : Symphonie n° 2 [Partition pour Orchestre à vent] / Thomas DOSS (1966), Compositeur . - Mitropa, 2011 . - 164 p. ; Grand Format. - ( Concert Work Series) . Langues : Anglais ( eng)
Mots-clés : |
21E SIECLE OEUVRE ORIGINALE ORCHESTRE D'HARMONIE SYMPHONIE
|
Index. décimale : |
210.1 Orchestre d'harmonie seul |
Résumé : |
Ma deuxième symphonie, plus que la première, s’inspire de rêveries philosophiques. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une œuvre à programme, elle se prête bien à l’exploration de l’essence humaine et de nos rapports avec la nature. Elle est dédiée au Sinfonische Blasorchester Ried et à son directeur, Karl Geroldinger. Son titre commémore et est emprunté au Landesgartenschau 2011 à Ansfelden, en Haute-Autriche, qui m’a fait penser au rôle que les hommes jouent dans le monde qui nous entoure, notamment le monde naturel.Les titres suivants marquent les divisions et mouvements de cette symphonie. À première vue, ils semblent faire allusion à de simples pensées et observations. Cependant, ce qui est plus important, ils sont destinés à refléter des pensées philosophiques sur l’existence des êtres humains et leur place dans la nature qui me sont venues tandis que je travaillais à cette pièce et pensais à son titre. À l’époque où je la composais (2010), la mine de San José s’est effondrée et, près de 70 jours plus tard, nous avons assisté au sauvetage apparemment miraculeux des 33 survivants. Cet événement a grandement influencé le deuxième mouvement, Ave Maria, et je me souviens avoir ressenti beaucoup de gratitude et d’espoir.Cette œuvre fut créée à Ansfelden, ville natale d’Anton Bruckner. Certains passages font allusion à ce compositeur, dont la musique m’a influencé depuis l’enfance. Des fragments de son œuvre pour chœur, Ave Maria, jouent un rôle essentiel dans cette symphonie. « Jésus » est une question soulevée plusieurs fois dans la pièce et qui reste toujours sans réponse. Cette question est posée au monde entier et attend une réponse. Pour moi, l’accident du Chili a fourni une sorte de réponse.La phrase What Nature Tells Us… (Ce que nous dit la nature) figure au début de la composition. La clé, ici, est d’écouter : écouter les choses nouvelles et oubliées, et celles que nous devons réapprendre pour réaliser que nous sommes faits des mêmes substances que les animaux, le sol et les plantes. La nature semble se moquer de nous quant à notre ignorance vis-à-vis d’elle, surtout si l’on pense que, de son point de vue, les êtres humains ne sont pas indispensables.Il se passe bien des choses pendant Scenes of the Night (Scènes de la nuit) – des choses magiques et fascinantes que nous, êtres diurnes, ne voyons ou n’entendons jamais. Des fées volettent et des fantômes rôdent dans la brume, du moins c’est ce que nous nous disons pour calmer nos craintes. La nuit nous montre à quel point nous sommes vulnérables. Aucun aspect de la nature, sur cette planète ou ailleurs, n’est influencé ni changé par ce que nous faisons. Il nous suffit de lever les yeux vers le ciel pour réaliser que le cosmos restera indifférent à notre présence et continuera d’exister, avec ou sans nous.La réalité, c’est que les choses se passent de manière naturelle. Il n’y a ni bien ni mal, la nature se contente d’opérer selon ses propres règles.Of Belief and Doubt (Sur la croyance et les doutes)À travers le monde, la peur et l’incertitude poussent les gens à chercher quelque chose qui leur donne un sentiment de sécurité – la religion et la foi. Dans son désespoir, l’homme fait appel à quelque chose de plus grand que lui et trouve la réponse à sa propre mortalité dans cette même conclusion que partagent de nombreuses religions : la renaissance. Nous ne saurons jamais si nous avons été placés sur cette terre par une puissance divine ou non, nous ne pouvons que croire ou ne pas croire.Of Being a Child (Sur l’enfance) est un court moment de béatitude dans le chaos de nos vies alors que nous pensons avec nostalgie à notre enfance, ou en rêvons comme une échappatoire. Nous conservons toujours un enfant intérieur qui, hélas, est souvent réprimé et ignoré parce que ses réponses semblent trop simples – ou bien nous réalisons qu’en fait, il n’y a pas de réponse du tout.Break of Dawn (À l’aube) représente le renouveau et le sentiment excitant qu’il va se produire des choses nouvelles. Chaque matin apporte un nouveau rayon de lumière et un nouveau sentiment de sécurité quant à l’avenir. Notre instinct nous mène aussi vers la lumière, que ce soit pour répondre à nos besoins physiques de survie ou en raison de nos croyances religieuses, où la lumière représente souvent la rédemption divine.Panta Rhei… (Tout coule).« On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve, car ce n’est pas la même eau et l’on n’est pas le même homme » Héraclite.Pour moi, le temps est la plus grande des illusions, car il existe avec autant ou aussi peu de certitude que l’existence d’un dieu. Le temps représente l’espoir tout en étant une prison, mais les deux extrémités du spectre sont nécessaires pour l’équilibre délicat entre tension et détente qui guide nos vies. |
Note de contenu : |
I. What Nature Tell us...
II. Scenes of the Night
III. Of Belief and Doubt
IV. Of Being a Child
V. Break of Dawn
VI. Panta Rhei...
VII. Struggle for Life |
Présentation musicale (orchestre) : |
Conducteur d'orchestre - orchestration complète |
Durée : |
00:29:00 |
Référence éditeur : |
1827-11-140M |
Niveau de difficulté orchestre : |
Difficulté 6 |
Permalink : |
https://www.windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=37527 |
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