Titre : |
Dutch Masters Suite |
Titre traduit : |
Suite des maîtres hollandais |
Type de document : |
Partition pour Orchestre à vent |
Auteurs : |
Johan MEIJ (DE) (1953), Compositeur |
Editeur : |
Amsterdam [Pays-Bas] : Amstel |
Année de publication : |
2008 |
Orchestre : | Orchestre d'harmonie ; 1 | Instruments supplémentaires : | Contrebasse ; 1, Xylophone ; 1, Glockenspiel ; 1 |
Importance : |
66 p. |
Langues : |
Anglais (eng) |
Mots-clés : |
21E SIECLE MUSIQUE DESCRIPTIVE OEUVRE ORIGINALE ORCHESTRE D'HARMONIE PAYS-BAS PEINTURE
|
Index. décimale : |
210.1 Orchestre d'harmonie seul |
Résumé : |
Après avoir publié en 2000, un cycle de pièces intitulé The Venetian Collection (“La collection vénitienne”), Johan de Meij puise une nouvelle fois son inspiration dans quelques célèbres toiles, exposées au Rijksmuseum d’Amsterdam, sa ville natale. Les trois tableaux ont été réalisés au cours des années 1650, au cœur de l’âge d’or de la peinture hollandaise, période florissante de l’art flamand et hollandais.Le mouvement d’ouverture est consacré à La Ronde de Nuit de Rembrandt. Les gardes ont fière allure. Le capitaine Banningh Cock s’adresse à ses hommes (solo de trombone). Lentement mais sûrement, le groupe se met en marche.Le mouvement central, plus lyrique, forme un contraste marqué avec le premier mouvement. On entend la sonorité délicate d’un luth joué par la jeune fille du tableau de Vermeer, La Lettre d’Amour. Elle fredonne doucement l’air mélancolique Sorrow Come de John Dowland. Soudain, quelqu’un frappe à la porte. C’est la servante qui vient lui porter une lettre. Ah ! Enfin ! Un message de son bien-aimé. Le contenu de la lettre l’enchante et l’enivre. La jeune fille s’apaise et recommence à jouer du luth. La musique s’évapore sur un charmant accord Majeur.Le troisième mouvement est complètement différent : il célèbre le jour du Prince (Prinsjesdag), un jour de fête aux Pays-Bas ! Un prince est né, Guillaume III d’Orange-Nassau. Les auberges sont submergées de monde pour célébrer cet événement mémorable. Le tableau éponyme du peintre Jan Steen décrit avec verve et vérité l’intérieur d’une de ces tavernes où règnent le désordre et le chaos. La musique est aussi festive que la toile du maître. Elle débute dans une clarté relative. On entend un léger bourdonnement de voix et les cliquetis des verres qui s’entrechoquent. Quelques musiciens interprètent une chanson d’amour tandis que d’autres clients jouent aux cartes ou aux dés. Petit à petit, les effets de l’alcool se font ressentir, et la situation finit par déraper. La musique de danse se fait de plus en plus dissonante, on entend des chansons à boire, des rires et des jacassements ; des bouteilles tombent et se cassent ; un paysan ivre fanfaronne avec sa trompette à coulisse. Le climat s’intensifie et trouve sa densité maximale dans un énorme fracas suivi de l’inévitable « gueule de bois ». Des bruits sourds et des fragments festifs se heurtent. L’exaltation retombée ; tout est douleur ! Une fin peu glorieuse pour ces grands maîtres de la peinture. Dans l’épilogue, Johan de Meij réexpose des éléments thématiques du mouvement initial qui nous ramènent fort heureusement à un contexte plus civilisé. |
Note de contenu : |
I. Nachtwacht (La Ronde de Nuit) - Rembrandt van Rijn
II. De liefdesbrief (La Lettre d'Amour) - Johannes Vermeer
III. Prinsjesdag (Le Jour du Prince) - Jan Steen |
Présentation musicale (orchestre) : |
Conducteur d'orchestre - orchestration complète |
Durée : |
00:17:00 |
Référence éditeur : |
AM104 |
Niveau de difficulté orchestre : |
Difficulté 4 |
Permalink : |
https://www.windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=35605 |
Dutch Masters Suite = Suite des maîtres hollandais [Partition pour Orchestre à vent] / Johan MEIJ (DE) (1953), Compositeur . - Amsterdam [Pays-Bas] : Amstel, 2008 . - 66 p. Langues : Anglais ( eng)
Mots-clés : |
21E SIECLE MUSIQUE DESCRIPTIVE OEUVRE ORIGINALE ORCHESTRE D'HARMONIE PAYS-BAS PEINTURE
|
Index. décimale : |
210.1 Orchestre d'harmonie seul |
Résumé : |
Après avoir publié en 2000, un cycle de pièces intitulé The Venetian Collection (“La collection vénitienne”), Johan de Meij puise une nouvelle fois son inspiration dans quelques célèbres toiles, exposées au Rijksmuseum d’Amsterdam, sa ville natale. Les trois tableaux ont été réalisés au cours des années 1650, au cœur de l’âge d’or de la peinture hollandaise, période florissante de l’art flamand et hollandais.Le mouvement d’ouverture est consacré à La Ronde de Nuit de Rembrandt. Les gardes ont fière allure. Le capitaine Banningh Cock s’adresse à ses hommes (solo de trombone). Lentement mais sûrement, le groupe se met en marche.Le mouvement central, plus lyrique, forme un contraste marqué avec le premier mouvement. On entend la sonorité délicate d’un luth joué par la jeune fille du tableau de Vermeer, La Lettre d’Amour. Elle fredonne doucement l’air mélancolique Sorrow Come de John Dowland. Soudain, quelqu’un frappe à la porte. C’est la servante qui vient lui porter une lettre. Ah ! Enfin ! Un message de son bien-aimé. Le contenu de la lettre l’enchante et l’enivre. La jeune fille s’apaise et recommence à jouer du luth. La musique s’évapore sur un charmant accord Majeur.Le troisième mouvement est complètement différent : il célèbre le jour du Prince (Prinsjesdag), un jour de fête aux Pays-Bas ! Un prince est né, Guillaume III d’Orange-Nassau. Les auberges sont submergées de monde pour célébrer cet événement mémorable. Le tableau éponyme du peintre Jan Steen décrit avec verve et vérité l’intérieur d’une de ces tavernes où règnent le désordre et le chaos. La musique est aussi festive que la toile du maître. Elle débute dans une clarté relative. On entend un léger bourdonnement de voix et les cliquetis des verres qui s’entrechoquent. Quelques musiciens interprètent une chanson d’amour tandis que d’autres clients jouent aux cartes ou aux dés. Petit à petit, les effets de l’alcool se font ressentir, et la situation finit par déraper. La musique de danse se fait de plus en plus dissonante, on entend des chansons à boire, des rires et des jacassements ; des bouteilles tombent et se cassent ; un paysan ivre fanfaronne avec sa trompette à coulisse. Le climat s’intensifie et trouve sa densité maximale dans un énorme fracas suivi de l’inévitable « gueule de bois ». Des bruits sourds et des fragments festifs se heurtent. L’exaltation retombée ; tout est douleur ! Une fin peu glorieuse pour ces grands maîtres de la peinture. Dans l’épilogue, Johan de Meij réexpose des éléments thématiques du mouvement initial qui nous ramènent fort heureusement à un contexte plus civilisé. |
Note de contenu : |
I. Nachtwacht (La Ronde de Nuit) - Rembrandt van Rijn
II. De liefdesbrief (La Lettre d'Amour) - Johannes Vermeer
III. Prinsjesdag (Le Jour du Prince) - Jan Steen |
Présentation musicale (orchestre) : |
Conducteur d'orchestre - orchestration complète |
Durée : |
00:17:00 |
Référence éditeur : |
AM104 |
Niveau de difficulté orchestre : |
Difficulté 4 |
Permalink : |
https://www.windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=35605 |
| |