Titre : |
Symphony 2 : The Big Apple : A New-York Symphony |
Titre traduit : |
Symponie 2 : La grosse pomme : Une symphonie de New-York |
Type de document : |
Partition pour Orchestre à vent |
Auteurs : |
Johan MEIJ (DE) (1953), Compositeur |
Editeur : |
Amsterdam [Pays-Bas] : Amstel |
Année de publication : |
1994 |
Orchestre : | Orchestre d'harmonie ; 1 | Instruments supplémentaires : | Contrebasse ; 1, Harpe ; 1, Piano ; 1, Synthétiseur ; 1 |
Importance : |
83 p. |
Format : |
Grand format |
Note générale : |
Ma 2ème symphonie est une ode à New-York : pas de la musique strictement programmatique, mais tout à fait une traduction musicale de l'esprit, du glamour et aussi de la froideur d'une des plus captivantes ville du monde. Si la 1ère partie (Skyline) montre uniquement la façade massive, les silhouettes globales de New-York, la 2ème partie (Gotham) révèle également les aspects effrayants, chaotiques de la métropole. Ecouter cette symphonie est peut-être aussi énervant qu'une visite à Manhattan. L'auditeur est presque tenu en haleine : même les passages un peu plus réservés sont toujours accompagnés d'un bruit sourd obstiné à l'arrière-plan il n'y a jamais de silence absolu... The Big Apple : Dans les années vingt le nom The big apple fut souvent employé par les jazzmen : si l'on réussissait à jouer dans les jazz-clubs New-Yorkais on était à l'abri, on vait the Big-apple dans la main ! De nos jours la petite pomme rouge sang est plutôt le symbole par excellence de la cité : objet fécond pour les magasins de souvenirs qui répandent la marque commerciale de New-York. Le sous titre de la 2ème partie, Gotham, représente un autre surnom de New-York. Times square Cadenza : Mon idée initiale d'écrire une symphonie en 3 parties avec une partie lente au milieu fut bientôt répudiée, car c'était en désaccord avec l'énergie continuelle, l'agitation et le pouls accéléré que j'avais, jusqu'à cette époque sentis pendant mes visites à the Big Apple. Afin de maintenir la tension entre les 2 parties, l'idée est née d'un intermezzo non-musical, Times Square Cadenza, une compilation de bruits urbains que j'ai enregistrés moi-même, liant les parties de la symphonie pour en constituer un ensemble ininterrompu. Partout dans l'œuvre musicale choisie et robuste, anguleuse et linéaire, sans être gênée par quelque profondeur ou contemplation philosophique. Ma symétrie des rues du plan de New-York aussi bien que l'architecture massive des gratte-ciel ont servi de modèle pour le matériau thématique. Composer cette œuvre fut pour moi un voyage de reconaissance à travers différents styles musicaux ainsi qu'un hommage à Aaron Copland, John Adams et Léonard Bernstein. La structure intervalle syncopée et turbulente du 1er thème des cors, le motif skyline, suit les contours de la silhouette impressionante de The Big Apple. Ensuite est distillée de ce motif chaque autre thématique comme les dessins mélodieux filés du cor anglais, accompagné plus tard du hautbois et du piano, et les blocs sonores massifs des cuivres. L'ensemble est entouré par la musique des figures d'accompagnement que forment les bois, le piano, la harpe et les instruments de percussion : tout un tourbillon de lumières et d'enseignes néon clignotant brutalement. L'emploi fréquent de ces patrons sonores montre une certaine affinité avec le minimal music, tandis que du point de vue rythmique on peut distinguer des influences de styles musicaux comme le ragtime et le jazz. Bien que dans ce contexte il ne soit pas évident de prescrire un clavecin, c'est justement la motricité inflexible et martelante de cet instrument dont cette orchestration aurait besoin. La thématique de la 2ème partie est fondée sur le motif d'ouverture des cuivres : toutes les qualités possibles de ce thème à quatre tons sont appliquées, aussi bien dans les figures accompagnatrices que dans la thématique même, y inclus un dialogue étendu ou duel entre les timbales et les tom-toms à rotation. A part cela un 2ème motif, commençant par un saut d'octave, fournit le reste des fondements musicaux. Dans la phase terminale de la symphonie le motif skyline de la 1ère partie revient également en contrepoint. La symphonie N°2 The Big Apple fut écrite sur commande du United States Air Force Band de Washington D.C., à l'initiative du chef d'orchestre Alan Bonner, teb a été composée entre octobre 1991 et septembre 1993. |
Langues : |
Anglais (eng) |
Mots-clés : |
20E SIECLE NEW YORK OEUVRE ORIGINALE SYMPHONIE
|
Index. décimale : |
210.1 Orchestre d'harmonie seul |
Note de contenu : |
I. Skyline (Allegro assai)
Times Square Cadenza (Interlude)
II. Gotham (Largamente/Allegro agitato e nervoso/Con gradezza) |
Présentation musicale (orchestre) : |
Conducteur d'orchestre - orchestration complète |
Durée : |
00:35:00 |
Niveau de difficulté orchestre : |
Difficulté 5 |
Permalink : |
https://www.windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=35603 |
Symphony 2 : The Big Apple : A New-York Symphony = Symponie 2 : La grosse pomme : Une symphonie de New-York [Partition pour Orchestre à vent] / Johan MEIJ (DE) (1953), Compositeur . - Amsterdam [Pays-Bas] : Amstel, 1994 . - 83 p. ; Grand format. Ma 2ème symphonie est une ode à New-York : pas de la musique strictement programmatique, mais tout à fait une traduction musicale de l'esprit, du glamour et aussi de la froideur d'une des plus captivantes ville du monde. Si la 1ère partie (Skyline) montre uniquement la façade massive, les silhouettes globales de New-York, la 2ème partie (Gotham) révèle également les aspects effrayants, chaotiques de la métropole. Ecouter cette symphonie est peut-être aussi énervant qu'une visite à Manhattan. L'auditeur est presque tenu en haleine : même les passages un peu plus réservés sont toujours accompagnés d'un bruit sourd obstiné à l'arrière-plan il n'y a jamais de silence absolu... The Big Apple : Dans les années vingt le nom The big apple fut souvent employé par les jazzmen : si l'on réussissait à jouer dans les jazz-clubs New-Yorkais on était à l'abri, on vait the Big-apple dans la main ! De nos jours la petite pomme rouge sang est plutôt le symbole par excellence de la cité : objet fécond pour les magasins de souvenirs qui répandent la marque commerciale de New-York. Le sous titre de la 2ème partie, Gotham, représente un autre surnom de New-York. Times square Cadenza : Mon idée initiale d'écrire une symphonie en 3 parties avec une partie lente au milieu fut bientôt répudiée, car c'était en désaccord avec l'énergie continuelle, l'agitation et le pouls accéléré que j'avais, jusqu'à cette époque sentis pendant mes visites à the Big Apple. Afin de maintenir la tension entre les 2 parties, l'idée est née d'un intermezzo non-musical, Times Square Cadenza, une compilation de bruits urbains que j'ai enregistrés moi-même, liant les parties de la symphonie pour en constituer un ensemble ininterrompu. Partout dans l'œuvre musicale choisie et robuste, anguleuse et linéaire, sans être gênée par quelque profondeur ou contemplation philosophique. Ma symétrie des rues du plan de New-York aussi bien que l'architecture massive des gratte-ciel ont servi de modèle pour le matériau thématique. Composer cette œuvre fut pour moi un voyage de reconaissance à travers différents styles musicaux ainsi qu'un hommage à Aaron Copland, John Adams et Léonard Bernstein. La structure intervalle syncopée et turbulente du 1er thème des cors, le motif skyline, suit les contours de la silhouette impressionante de The Big Apple. Ensuite est distillée de ce motif chaque autre thématique comme les dessins mélodieux filés du cor anglais, accompagné plus tard du hautbois et du piano, et les blocs sonores massifs des cuivres. L'ensemble est entouré par la musique des figures d'accompagnement que forment les bois, le piano, la harpe et les instruments de percussion : tout un tourbillon de lumières et d'enseignes néon clignotant brutalement. L'emploi fréquent de ces patrons sonores montre une certaine affinité avec le minimal music, tandis que du point de vue rythmique on peut distinguer des influences de styles musicaux comme le ragtime et le jazz. Bien que dans ce contexte il ne soit pas évident de prescrire un clavecin, c'est justement la motricité inflexible et martelante de cet instrument dont cette orchestration aurait besoin. La thématique de la 2ème partie est fondée sur le motif d'ouverture des cuivres : toutes les qualités possibles de ce thème à quatre tons sont appliquées, aussi bien dans les figures accompagnatrices que dans la thématique même, y inclus un dialogue étendu ou duel entre les timbales et les tom-toms à rotation. A part cela un 2ème motif, commençant par un saut d'octave, fournit le reste des fondements musicaux. Dans la phase terminale de la symphonie le motif skyline de la 1ère partie revient également en contrepoint. La symphonie N°2 The Big Apple fut écrite sur commande du United States Air Force Band de Washington D.C., à l'initiative du chef d'orchestre Alan Bonner, teb a été composée entre octobre 1991 et septembre 1993. Langues : Anglais ( eng) | |