Titre : |
Fanfare en Liesse : Fanfare Principale de l'Arme Blindée Cavalerie |
Type de document : |
CD |
Editeur : |
Paris [France] : Corélia |
Année de publication : |
1998 |
Index. décimale : |
CD DISQUE COMPACT |
Résumé : |
Fanfare en Liesse : Saumur à la belle époque est une ville faite pour les jeunes, minces centaures aux yeux clairs, peaux sans rides, l'Ecole y mène un train endiablé. Beaucoup y auront passé les meilleures années de leur vie. Les réunions mondaines, les bals sont nombreux, les visites obligatoires aux femmes des instructeurs, à l'hôtel du commandement où, selon les usages, il faut avec ses gants blancs, son képi et son sabre, maintenir en équilibre une tasse de thé. A l'improviste, c'est une partie à Gennes, aux Rosiers, le dimanche un parcours à Verrie, les rendez-vous de chasse sont tout proches, les chahuts fréquents, l'époque est facile, l'argent aussi. Lorsqu'on offiche La fille de Madame Angot,les promotions au grand complet accueillent de leurs vivats l'entrée des chasseurs d'Augereau. On se retrouve un peu partout, autour de la place de la Bilange, près de Saint-Pierre, dans les cafés-concerts, à la Blanchisserie surtout, derrière le Chardonnet et l'on rentre aux étoiles en chantant Les houzards de la Garde. Il est de tradition pour les sous-lieutenants d'aller vier les lieutenants d'instructions, eux et leurs épouses qui doivent apparaître en pleine nuit. Au cours de joyeux dîners où l'on boit à nos chevaux et à nos femmes !, les bonnes histoires abondent, les paris aussi : sauter un fiacre à l'arrêt, une table de noces toute servie ou les barrières du Chardonnet, (en général quinze jours d'arrêt), et le plus célèbfe de tous : en trois heures, monter trois chevaux, boire trois bouteilles de champagne et... trois dames ! et dans quel ordre procéder ?. On s'engage à couper les amarres des bateaux lavoirs que l'on retrouve le lendemain à la dérive près d'Angers. E comment ne pas faire avaler la lune à ce camarade qui naïvement croit que l'aumônier monte en amazone. Les bans de cavalerie, celui des Cuirassiers de Reichshoffen, terminent d'inoubliables soirées. La belle époque a son type de l'officier de cavalerie, popularisé par Abel Hermant et les dessins de SEM. Son élégance est très fin de siècle : monocle et raie dans le dos, moustache soyeuse. Le cavalier d'avant-garde porte des cols de huit centimètres, des dolmans serrès à la taille, on prétend des corsets !, neuf boutons, privilège de l'arme. Le bleu de la légère atteint les pastels les plus tendres, le képi foulard est copurchic!. Curieux temps où les mêmes uniformes servent en campagne et pour la parade, sans doute parce qu'un cavalier doit tout savoir : faire sauter un pont et conduire un cotillon. Une femme parfaite écrira Barrès, se choisirait un amant dans l'élite de la cavalerie française !. C'est avec cet esprit, que les trompettes de la fanfare principale de l'Arme Blindée Cavalerie tentent aujourd'hui de faire revivre quelques distractions facétieuses de la belle époque, en souvenir de cette période qui a marqué Saumur de ses fastes et de sa joie de vivre. L'exécution d'une aubade sous les fenêtres d'une demoiselle choisie pour son charme et son élégance n'est pas chose rare ; la montée à cheval des escaliers du château de Saumur étonne toujours les touristes présents et le célèbre saut de table lors d'un arrosage ou d'un déjeuner ne surprend plus les invités de la fanfare principale de l'Arme Blindée Cavalerie. Bien qu'il soit généralement bien arrosé lorsqu'il est gagné, l'enlèvement d'une jeune fille dans un village du Saumurois, reste encore de nos jours un pari osé ! |
Enregistrement : type de formation : |
Enregistrement pour Batterie-Fanfare |
Référence éditeur : |
CC899837 |
Permalink : |
https://www.windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=3114 |
Fanfare en Liesse : Fanfare Principale de l'Arme Blindée Cavalerie [CD] . - Paris [France] : Corélia, 1998.
Index. décimale : |
CD DISQUE COMPACT |
Résumé : |
Fanfare en Liesse : Saumur à la belle époque est une ville faite pour les jeunes, minces centaures aux yeux clairs, peaux sans rides, l'Ecole y mène un train endiablé. Beaucoup y auront passé les meilleures années de leur vie. Les réunions mondaines, les bals sont nombreux, les visites obligatoires aux femmes des instructeurs, à l'hôtel du commandement où, selon les usages, il faut avec ses gants blancs, son képi et son sabre, maintenir en équilibre une tasse de thé. A l'improviste, c'est une partie à Gennes, aux Rosiers, le dimanche un parcours à Verrie, les rendez-vous de chasse sont tout proches, les chahuts fréquents, l'époque est facile, l'argent aussi. Lorsqu'on offiche La fille de Madame Angot,les promotions au grand complet accueillent de leurs vivats l'entrée des chasseurs d'Augereau. On se retrouve un peu partout, autour de la place de la Bilange, près de Saint-Pierre, dans les cafés-concerts, à la Blanchisserie surtout, derrière le Chardonnet et l'on rentre aux étoiles en chantant Les houzards de la Garde. Il est de tradition pour les sous-lieutenants d'aller vier les lieutenants d'instructions, eux et leurs épouses qui doivent apparaître en pleine nuit. Au cours de joyeux dîners où l'on boit à nos chevaux et à nos femmes !, les bonnes histoires abondent, les paris aussi : sauter un fiacre à l'arrêt, une table de noces toute servie ou les barrières du Chardonnet, (en général quinze jours d'arrêt), et le plus célèbfe de tous : en trois heures, monter trois chevaux, boire trois bouteilles de champagne et... trois dames ! et dans quel ordre procéder ?. On s'engage à couper les amarres des bateaux lavoirs que l'on retrouve le lendemain à la dérive près d'Angers. E comment ne pas faire avaler la lune à ce camarade qui naïvement croit que l'aumônier monte en amazone. Les bans de cavalerie, celui des Cuirassiers de Reichshoffen, terminent d'inoubliables soirées. La belle époque a son type de l'officier de cavalerie, popularisé par Abel Hermant et les dessins de SEM. Son élégance est très fin de siècle : monocle et raie dans le dos, moustache soyeuse. Le cavalier d'avant-garde porte des cols de huit centimètres, des dolmans serrès à la taille, on prétend des corsets !, neuf boutons, privilège de l'arme. Le bleu de la légère atteint les pastels les plus tendres, le képi foulard est copurchic!. Curieux temps où les mêmes uniformes servent en campagne et pour la parade, sans doute parce qu'un cavalier doit tout savoir : faire sauter un pont et conduire un cotillon. Une femme parfaite écrira Barrès, se choisirait un amant dans l'élite de la cavalerie française !. C'est avec cet esprit, que les trompettes de la fanfare principale de l'Arme Blindée Cavalerie tentent aujourd'hui de faire revivre quelques distractions facétieuses de la belle époque, en souvenir de cette période qui a marqué Saumur de ses fastes et de sa joie de vivre. L'exécution d'une aubade sous les fenêtres d'une demoiselle choisie pour son charme et son élégance n'est pas chose rare ; la montée à cheval des escaliers du château de Saumur étonne toujours les touristes présents et le célèbre saut de table lors d'un arrosage ou d'un déjeuner ne surprend plus les invités de la fanfare principale de l'Arme Blindée Cavalerie. Bien qu'il soit généralement bien arrosé lorsqu'il est gagné, l'enlèvement d'une jeune fille dans un village du Saumurois, reste encore de nos jours un pari osé ! |
Enregistrement : type de formation : |
Enregistrement pour Batterie-Fanfare |
Référence éditeur : |
CC899837 |
Permalink : |
https://www.windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=3114 |
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