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Titre :	Symphonie en si bémol
Type de document :	Oeuvre sur CD
Auteurs :	Paul HINDEMITH (1895-1963), Compositeur ; Roger BOUTRY (1932), Chef d'orchestre
Orchestre :	Orchestre d'harmonie ; 1
Note générale :	Commentaire discographique dans le Journal de la Confédération Musicale de France n° 475 p.41
Mots-clés :	20E SIECLE OEUVRE ORIGINALE SYMPHONIE
Résumé :	La très grande diversité de langage que l'on peut constater dans l'œuvre de Paul Hindemith reflète cette tendance à l'éclatement esthétique propre à la génération post-wagnérienne des compositeurs germaniques. La filiation romantique bien présente dans les premiers numéros d'opus s'estompe au passage de la vague atonale qui balaye la musique allemande au lendemain de la 1 ère guerre mondiale. Paul Hindemith devient alors la figure de proue de ce mouvement libératoire et n'hésite pas à faire inscrire les couvres les plus audacieuses à l'affiche du tout nouveau festival de Donaueshingen. Après l'ère du scandale vient le temps de la construction. Hindemith se penche à partir de 1924 sur l'œuvre des maîtres anciens et se montre un habile et ardent défenseur de la forme et de l'écriture contrapuntique. Cette orientation néoclassique, à l'origine des grandes œuvres de la maturité, se double au tournant des années 30 de préoccupations plus sociales, visant à rapprocher la musique de la pratique amateur (Gebrauchsmusik). Hindemith, accusé de bolchevisme culturel par les nazis se doit de quitter l'Allemagne en 1937. Il détient la chaire de composition de l'université de Yale à partir de 1940. C'est sur la demande du Major Hugh Curry, chef de l'US Army Band, qu'il entreprend l'élaboration de la Symphonie en si bémol pour orchestre d'instruments à vent. La solidité formelle, la vigueur rythmique et la maîtrise de l'orchestration font de cette œuvre l'une des pièces maîtresse du répertoire original pour orchestre d'harmonie. La symphonie s'ouvre sur un moderately fast des plus énergiques fidèle au déroulement de la forme sonate, avec l'exposition de deux thèmes contrastés. Le long développement qui suit, initié par un contrepoint à l'unisson, donne libre cours à un jeu d'écriture rythmique très serré. La réexposition fait entendre les deux thèmes simultanément. L'ostinato du 2ème mouvement soutient un dialogue des plus expressifs entre le cornet et le saxophone alto, entrecoupé brièvement par un choral. Le scherzo central, rapide et enjoué, déhiontre par sa cohésion la virtuosité d'Hindemith dans l'art du développement. Le final repose sur une fugue libre construite sur deux sujets d'inspiration rythmique. Le retour du thème initial de l'œuvre et du choral du mouvement central confère à la symphonie un caractère cyclique.
Note de contenu :	1. Moderately fast, with vigor 2. Andantino grazioso 3. Fugue
Enregistrement : type de formation :	Enregistrement pour Orchestre d'harmonie
Durée :	00:15:30
Référence éditeur :	CC897804
Permalink :	https://windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=48367

Symphonie en si bémol [Oeuvre sur CD] / Paul HINDEMITH (1895-1963), Compositeur ; Roger BOUTRY (1932), Chef d'orchestre . - [s.d.].
Commentaire discographique dans le Journal de la Confédération Musicale de France n° 475 p.41

Mots-clés :	20E SIECLE OEUVRE ORIGINALE SYMPHONIE
Résumé :	La très grande diversité de langage que l'on peut constater dans l'œuvre de Paul Hindemith reflète cette tendance à l'éclatement esthétique propre à la génération post-wagnérienne des compositeurs germaniques. La filiation romantique bien présente dans les premiers numéros d'opus s'estompe au passage de la vague atonale qui balaye la musique allemande au lendemain de la 1 ère guerre mondiale. Paul Hindemith devient alors la figure de proue de ce mouvement libératoire et n'hésite pas à faire inscrire les couvres les plus audacieuses à l'affiche du tout nouveau festival de Donaueshingen. Après l'ère du scandale vient le temps de la construction. Hindemith se penche à partir de 1924 sur l'œuvre des maîtres anciens et se montre un habile et ardent défenseur de la forme et de l'écriture contrapuntique. Cette orientation néoclassique, à l'origine des grandes œuvres de la maturité, se double au tournant des années 30 de préoccupations plus sociales, visant à rapprocher la musique de la pratique amateur (Gebrauchsmusik). Hindemith, accusé de bolchevisme culturel par les nazis se doit de quitter l'Allemagne en 1937. Il détient la chaire de composition de l'université de Yale à partir de 1940. C'est sur la demande du Major Hugh Curry, chef de l'US Army Band, qu'il entreprend l'élaboration de la Symphonie en si bémol pour orchestre d'instruments à vent. La solidité formelle, la vigueur rythmique et la maîtrise de l'orchestration font de cette œuvre l'une des pièces maîtresse du répertoire original pour orchestre d'harmonie. La symphonie s'ouvre sur un moderately fast des plus énergiques fidèle au déroulement de la forme sonate, avec l'exposition de deux thèmes contrastés. Le long développement qui suit, initié par un contrepoint à l'unisson, donne libre cours à un jeu d'écriture rythmique très serré. La réexposition fait entendre les deux thèmes simultanément. L'ostinato du 2ème mouvement soutient un dialogue des plus expressifs entre le cornet et le saxophone alto, entrecoupé brièvement par un choral. Le scherzo central, rapide et enjoué, déhiontre par sa cohésion la virtuosité d'Hindemith dans l'art du développement. Le final repose sur une fugue libre construite sur deux sujets d'inspiration rythmique. Le retour du thème initial de l'œuvre et du choral du mouvement central confère à la symphonie un caractère cyclique.
Note de contenu :	1. Moderately fast, with vigor 2. Andantino grazioso 3. Fugue
Enregistrement : type de formation :	Enregistrement pour Orchestre d'harmonie
Durée :	00:15:30
Référence éditeur :	CC897804
Permalink :	https://windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=48367

Titre :	Thème et Variations opus 43a
Type de document :	Oeuvre sur CD
Auteurs :	Arnold SCHOENBERG (1874-1951), Compositeur ; Roger BOUTRY (1932), Chef d'orchestre
Orchestre :	Orchestre d'harmonie ; 1
Note générale :	Commentaire discographique dans le Journal de la Confédération Musicale de France n° 475 p.41
Mots-clés :	20E SIECLE OEUVRE ORIGINALE THEME ET VARIATIONS
Résumé :	L'Europe, où foisonnaient toutes sortes d'expressions musicales jusqu'au tournant des années trente, a vu en peu de temps nombre de ses compositeurs contraints de prendre le chemin de l'exil. Des personnalités tels Hindemith, Bartok ou Stravinsky se sont réfugiées aux États-Unis, qui sont alors durablement devenus un vaste laboratoire d'expériences. C'est dans cette perspective que s'inscrit la génèse des Variations OP.43a d'Arnold Schoenberg, installé aux États-Unis dès 1934. Son amitié pour Carl Engel, musicologue influent (... et directeur des éditions Schirmer!) l'incite à accepter de composer une œuvre qui puisse réhausser la qualité du répertoire usuel des Wind Bands. Le manuscrit est achevé le 3 juillet 1943. Schoenberg, l'année suivante, réalise une version pour orchestre symphonique créée à Boston par Koussevitsky (Op. 43b).L'affirmation de la tonalité de sol mineur tout au long du thème et de ses sept variations peut sembler inattendue venant du théoricien du mouvement sériel. Schoenberg trouve bon de s'expliquer sur ses retours de langage dans Le style et l'idée (1948): Lorsque j'eus fini avec ma lère symphonie de chambre op. 9, je dis à mes amis: j'ai maintenant trouvé mon style... Or, mon œuvre suivante se montre bien différente: elle marquait un premier pas en direction de mon style futur... Le Tout-Puissant m'avait imposé une autre voie, plus rude, mais le désir de retourner à mon ancien style ne cessait de se manifester fortement en moi: il me fallu bien lui céder de temps à autres. Le choix de la variation, par contre, reflète fidèlement la volonté du compositeur de canaliser le langage sériel au moyen du cadre formel classique. Le principe affirmé du contraste qui régit le déroulement des variations n'affecte en rien le sentiment de profonde unité qui s'en dégage, couronnée par la réexposition glorieuse et péremptoire du thème. L'œuvre de Schoenberg, parce qu'elle allie la maîtrise parfaite de l'écriture polyphonique à un art consommé de l'orchestration, constitue assurément un sommet du répertoire pour orchestre d'harmonie.
Enregistrement : type de formation :	Enregistrement pour Orchestre d'harmonie
Durée :	00:11:46
Référence éditeur :	CC897804
Permalink :	https://windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=48369

Thème et Variations opus 43a [Oeuvre sur CD] / Arnold SCHOENBERG (1874-1951), Compositeur ; Roger BOUTRY (1932), Chef d'orchestre . - [s.d.].
Commentaire discographique dans le Journal de la Confédération Musicale de France n° 475 p.41

Mots-clés :	20E SIECLE OEUVRE ORIGINALE THEME ET VARIATIONS
Résumé :	L'Europe, où foisonnaient toutes sortes d'expressions musicales jusqu'au tournant des années trente, a vu en peu de temps nombre de ses compositeurs contraints de prendre le chemin de l'exil. Des personnalités tels Hindemith, Bartok ou Stravinsky se sont réfugiées aux États-Unis, qui sont alors durablement devenus un vaste laboratoire d'expériences. C'est dans cette perspective que s'inscrit la génèse des Variations OP.43a d'Arnold Schoenberg, installé aux États-Unis dès 1934. Son amitié pour Carl Engel, musicologue influent (... et directeur des éditions Schirmer!) l'incite à accepter de composer une œuvre qui puisse réhausser la qualité du répertoire usuel des Wind Bands. Le manuscrit est achevé le 3 juillet 1943. Schoenberg, l'année suivante, réalise une version pour orchestre symphonique créée à Boston par Koussevitsky (Op. 43b).L'affirmation de la tonalité de sol mineur tout au long du thème et de ses sept variations peut sembler inattendue venant du théoricien du mouvement sériel. Schoenberg trouve bon de s'expliquer sur ses retours de langage dans Le style et l'idée (1948): Lorsque j'eus fini avec ma lère symphonie de chambre op. 9, je dis à mes amis: j'ai maintenant trouvé mon style... Or, mon œuvre suivante se montre bien différente: elle marquait un premier pas en direction de mon style futur... Le Tout-Puissant m'avait imposé une autre voie, plus rude, mais le désir de retourner à mon ancien style ne cessait de se manifester fortement en moi: il me fallu bien lui céder de temps à autres. Le choix de la variation, par contre, reflète fidèlement la volonté du compositeur de canaliser le langage sériel au moyen du cadre formel classique. Le principe affirmé du contraste qui régit le déroulement des variations n'affecte en rien le sentiment de profonde unité qui s'en dégage, couronnée par la réexposition glorieuse et péremptoire du thème. L'œuvre de Schoenberg, parce qu'elle allie la maîtrise parfaite de l'écriture polyphonique à un art consommé de l'orchestration, constitue assurément un sommet du répertoire pour orchestre d'harmonie.
Enregistrement : type de formation :	Enregistrement pour Orchestre d'harmonie
Durée :	00:11:46
Référence éditeur :	CC897804
Permalink :	https://windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=48369

Titre :	Alternances : Pour quintette de saxophones et orchestre d'harmonie
Type de document :	Oeuvre sur CD
Auteurs :	Roger BOUTRY (1932), Compositeur ; Roger BOUTRY (1932), Chef d'orchestre
Orchestre :	Orchestre d'harmonie ; 1
Instruments solistes :	Saxophone ; 5, Total ; 5
Mots-clés :	20E SIECLE OEUVRE ORIGINALE SAXOPHONE
Résumé :	La Sérénade (1961) et le Divertimento (1963) de Roger Boutry comptent parmi les pièces majeures du répertoire moderne pour saxophone. La virtuosité qü'elles déploient jointe à leur haute tenue musicale témoignent d'une parfaite adéquation entre les multiples possibilités de l'instrument et le langage généreux et recherché du compositeur. C'est donc sans hésiter que Michel Noueux, soliste de renom, sollicite de Roger Boutry une œuvre concertante destinée au Quatuor de Saxophones de la Garde Républicaine. La partition, achevée en 1974, présente une double version symphonique et harmonique. La partie soliste se trouve, quant à elle, remaniée ultérieurement par le compositeur pour quintette de saxophones. Alternances ne renie pas son appartenance à une certaine tradition d'écriture musicale; le choix cependant d'une orchestration qui privilégie les percussions, la métrique résolument irrégulière et la grande liberté formelle qui prévaut notamment dans le second mouvement, apportent leur accent de modernité à cette œuvre très spécifique du répertoire. Le premier volet, de structure ternaire, présente un thème volontaire d'inspiration rythmique joué à l'unisson par le quintette sur un accompagnement ostinato de l'orchestre. Les quelques mesures de la partie centrale fournissent une assise métrique plus stable permettant le développement d'un élément mélodique à l'harmonie très dense. Elles conduisent à la réexposition brièvement conclue par une coda péremptoire. Le second volet du diptyque n'obéit dans sa forme qu'à la loi du contraste. Différents thèmes sont exposés, fragmentés, commentés avec une liberté d'expression proche de l'esprit d'une cadence. Leur reprise en une conclusion large et intense enrichit ce mouvement final d'un réel sentiment d'unité.
Enregistrement : type de formation :	Enregistrement pour Orchestre d'harmonie
Durée :	00:10:50
Référence éditeur :	CC897804
Permalink :	https://windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=48370

Alternances : Pour quintette de saxophones et orchestre d'harmonie [Oeuvre sur CD] / Roger BOUTRY (1932), Compositeur ; Roger BOUTRY (1932), Chef d'orchestre . - [s.d.].

Mots-clés :	20E SIECLE OEUVRE ORIGINALE SAXOPHONE
Résumé :	La Sérénade (1961) et le Divertimento (1963) de Roger Boutry comptent parmi les pièces majeures du répertoire moderne pour saxophone. La virtuosité qü'elles déploient jointe à leur haute tenue musicale témoignent d'une parfaite adéquation entre les multiples possibilités de l'instrument et le langage généreux et recherché du compositeur. C'est donc sans hésiter que Michel Noueux, soliste de renom, sollicite de Roger Boutry une œuvre concertante destinée au Quatuor de Saxophones de la Garde Républicaine. La partition, achevée en 1974, présente une double version symphonique et harmonique. La partie soliste se trouve, quant à elle, remaniée ultérieurement par le compositeur pour quintette de saxophones. Alternances ne renie pas son appartenance à une certaine tradition d'écriture musicale; le choix cependant d'une orchestration qui privilégie les percussions, la métrique résolument irrégulière et la grande liberté formelle qui prévaut notamment dans le second mouvement, apportent leur accent de modernité à cette œuvre très spécifique du répertoire. Le premier volet, de structure ternaire, présente un thème volontaire d'inspiration rythmique joué à l'unisson par le quintette sur un accompagnement ostinato de l'orchestre. Les quelques mesures de la partie centrale fournissent une assise métrique plus stable permettant le développement d'un élément mélodique à l'harmonie très dense. Elles conduisent à la réexposition brièvement conclue par une coda péremptoire. Le second volet du diptyque n'obéit dans sa forme qu'à la loi du contraste. Différents thèmes sont exposés, fragmentés, commentés avec une liberté d'expression proche de l'esprit d'une cadence. Leur reprise en une conclusion large et intense enrichit ce mouvement final d'un réel sentiment d'unité.
Enregistrement : type de formation :	Enregistrement pour Orchestre d'harmonie
Durée :	00:10:50
Référence éditeur :	CC897804
Permalink :	https://windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=48370

Titre :	Chants de l'Apocalypse
Type de document :	Oeuvre sur CD
Auteurs :	Roger BOUTRY (1932), Compositeur ; Roger BOUTRY (1932), Chef d'orchestre
Orchestre :	Orchestre d'harmonie ; 1
Note générale :	Commentaire discographique dans le Journal de la Confédération Musicale de France n° 475 p.40
Mots-clés :	20E SIECLE MUSIQUE LITURGIQUE OEUVRE ORIGINALE QUINTETTE DE CUIVRES
Résumé :	Les six Chants de lapocalypse ont été conçus par Roger Boutry comme des enluminures sonores librement inspirées par la magnificence de la célèbre tenture du château d'Angers. Ces évocations tour à tour baignées des reflets rouge-sang des cuivres glorieux et des ombres paisibles de la contemplation mystique, invitent l'auditeur à suivre le chemin de Saint Jean le Visionnaire.Le premier mouvement, très dense harmoniquement, instaure un climat hiératique qui restera présent tout au long de l'œuvre. Sa ligne mélodique, très libre, privilégie toutefois - et ce n'est pas un hasard - les carrures composées de sept notes. C'est également une formule de sept notes qui annonce en fanfare la vision des anges. La juxtaposition de brèves séquences rapides et lentes est prétexte à jeu sur les sonorités des différents groupes instrumentaux (quintette de cuivres, petite harmonie, clarinette solo, percussions métalliques); elle conduit à un dialogue entre les cuivres de l'orchestre et les solistes, sur fond de tenues âpres et aiguës. Le troisième volet se montre plus descriptif: l'élément aquatique sera suggéré dès les premières mesures par un ondoiement rythmé en triolets; la clameur de l'ange, pareille au rugissement d'un lion retentira peu après dans les traits ascendants en double-croches. Le climat belliqueux de la quatrième vision émane de ces sept mesures d'introduction où formules courtes et rapides fusent, tels des éclairs. La danse funeste qui s'ensuit s'achève sur la mort du dragon et des anges déchus. Elle s'oppose, par sa violence, au Cantique de Moïse chanté par le timbre souverain de la petite trompette sur un accompagnement où se fondent percussions à clavier et harpe biblique. Ce cinquième mouvement, ternaire; offre un havre de paix avant le déchaînement final évoquant les myriades de cavaliers envoyés pour détruire les impies. Solistes et orchestre s'opposent en des formules virtuoses très incisives rythmiquement et fortement marquées par le chromatisme. La quasi-permanence d'une métrique à cinq temps souligne le caractère implacable de la lutte.
Note de contenu :	1er chant : Apoc. XX6. Heureux et saint celui qui participe à la première résurrection 2ème chant : Apoc. VIII2. J'ai vu les sept anges debout devant Dieu 3ème chant : Apoc. X1. Je vis un ange puissant descendre du cien...le visage comme le soleil 4ème chant : Apoc. XII7. Saint Michel combat le dragon 5ème chant : Apoc. XV2-4. Le chant de Moïse (concert célèste) 6ème chant Apoc. IX14. Delie les quatre anges enchaînés sur l'Euphrate
Enregistrement : type de formation :	Enregistrement pour Orchestre d'harmonie
Durée :	00:14:18
Référence éditeur :	CC897804
Permalink :	https://windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=48371

Chants de l'Apocalypse [Oeuvre sur CD] / Roger BOUTRY (1932), Compositeur ; Roger BOUTRY (1932), Chef d'orchestre . - [s.d.].
Commentaire discographique dans le Journal de la Confédération Musicale de France n° 475 p.40

Mots-clés :	20E SIECLE MUSIQUE LITURGIQUE OEUVRE ORIGINALE QUINTETTE DE CUIVRES
Résumé :	Les six Chants de lapocalypse ont été conçus par Roger Boutry comme des enluminures sonores librement inspirées par la magnificence de la célèbre tenture du château d'Angers. Ces évocations tour à tour baignées des reflets rouge-sang des cuivres glorieux et des ombres paisibles de la contemplation mystique, invitent l'auditeur à suivre le chemin de Saint Jean le Visionnaire.Le premier mouvement, très dense harmoniquement, instaure un climat hiératique qui restera présent tout au long de l'œuvre. Sa ligne mélodique, très libre, privilégie toutefois - et ce n'est pas un hasard - les carrures composées de sept notes. C'est également une formule de sept notes qui annonce en fanfare la vision des anges. La juxtaposition de brèves séquences rapides et lentes est prétexte à jeu sur les sonorités des différents groupes instrumentaux (quintette de cuivres, petite harmonie, clarinette solo, percussions métalliques); elle conduit à un dialogue entre les cuivres de l'orchestre et les solistes, sur fond de tenues âpres et aiguës. Le troisième volet se montre plus descriptif: l'élément aquatique sera suggéré dès les premières mesures par un ondoiement rythmé en triolets; la clameur de l'ange, pareille au rugissement d'un lion retentira peu après dans les traits ascendants en double-croches. Le climat belliqueux de la quatrième vision émane de ces sept mesures d'introduction où formules courtes et rapides fusent, tels des éclairs. La danse funeste qui s'ensuit s'achève sur la mort du dragon et des anges déchus. Elle s'oppose, par sa violence, au Cantique de Moïse chanté par le timbre souverain de la petite trompette sur un accompagnement où se fondent percussions à clavier et harpe biblique. Ce cinquième mouvement, ternaire; offre un havre de paix avant le déchaînement final évoquant les myriades de cavaliers envoyés pour détruire les impies. Solistes et orchestre s'opposent en des formules virtuoses très incisives rythmiquement et fortement marquées par le chromatisme. La quasi-permanence d'une métrique à cinq temps souligne le caractère implacable de la lutte.
Note de contenu :	1er chant : Apoc. XX6. Heureux et saint celui qui participe à la première résurrection 2ème chant : Apoc. VIII2. J'ai vu les sept anges debout devant Dieu 3ème chant : Apoc. X1. Je vis un ange puissant descendre du cien...le visage comme le soleil 4ème chant : Apoc. XII7. Saint Michel combat le dragon 5ème chant : Apoc. XV2-4. Le chant de Moïse (concert célèste) 6ème chant Apoc. IX14. Delie les quatre anges enchaînés sur l'Euphrate
Enregistrement : type de formation :	Enregistrement pour Orchestre d'harmonie
Durée :	00:14:18
Référence éditeur :	CC897804
Permalink :	https://windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=48371

Titre :	Ebony Concerto
Type de document :	Oeuvre sur CD
Auteurs :	Igor Feodorovitch STRAVINSKY (1882-1971), Compositeur ; Sylvie HUE, Interprète ; Roger BOUTRY (1932), Chef d'orchestre
Orchestre :	Orchestre d'harmonie ; 1
Instruments solistes :	Clarinette ; 1, Total ; 1
Note générale :	Commentaire discographique dans le Journal de la Confédération Musicale de France n° 475 p.41
Mots-clés :	20E SIECLE CLARINETTE CONCERTO OEUVRE ORIGINALE
Résumé :	Le jazz, ou plus exactement l'adaptation qu'en fait Stravinsky à son propre langage, apparent comme nouvelle source d'influence du compositeur dès 1918 avec le Ragtime, suivi en 1919 des Trois pièces pour clarinette seule. Mais ce n'est qu'à l'occasion des différents séjours effectués aux États-Unis entre les deux guerres qu'il découvre les orchestres noirs de Harlem et de Chicago et prend la mesure de l'esprit du blues, qui selon ses propres termes signifie véritablement la culture africaine. Du blues il en sera bientôt question avec l'Ebony concerto (ainsi nommé par référence au continent noir) commandé en octobre 1945 par le célèbre clarinettiste et chef d'orchestre Woody Hermann. Mais le jazzman et le compositeur appartiennent à deux mondes qui s'ignorent, aussi la collaboration soigneusement orchestrée par les éditions Leeds, se révèle-t-elle moins spontanée que ne le prétend la légende... Stravinsky, dont l'intention est d'écrire un concerto grosso de style jazz, se dit déconcerté par la composition instrumentale du jazz-band, à laquelle il adjoint un cor et une harpe. L'œuvre est pourtant achevée en quelques semaines, pour être créée à Carnegie Hall le 25 mars 1946 par l'orchestre de Woody Hermann. Elle sera enregistrée au mois d'Août suivant, sous la direction du compositeur. Le premier mouvement, de forme sonate, décline un thème syncopé en accords secs et précis. Le trombone et la clarinette présentent ensuite un second élément mélodique conclu sur une courte cadence. La réexposition mène à une coda suspensive prétexte à jeu sur les sonorités en sourdine. Le blues, qui forme le cceur de l'Ebony Concerto, passe de la tonalité de Fa mineur à celle de Fa majeur, de l'accablement à la sérénité. Il réserve à chaque groupe instrumental l'expression d'une ambiance, mélancolique pour les saxophones, sarcastique pour les cuivres, suave pour les clarinettes. Le final repose sur des variations rythmiques autour d'un thème monotone doucement chanté par la clarinette basse; il conclue l'ceuvre avec gravité sur une série d'accords à la sonorité délibérément cuivrée.
Note de contenu :	1. Allegro moderato 2. Andante 3. Moderato - Con moto Moderato
Enregistrement : type de formation :	Enregistrement pour Orchestre d'harmonie
Durée :	00:09:30
Référence éditeur :	CC897804
Permalink :	https://windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=65524

Ebony Concerto [Oeuvre sur CD] / Igor Feodorovitch STRAVINSKY (1882-1971), Compositeur ; Sylvie HUE, Interprète ; Roger BOUTRY (1932), Chef d'orchestre . - [s.d.].
Commentaire discographique dans le Journal de la Confédération Musicale de France n° 475 p.41

Mots-clés :	20E SIECLE CLARINETTE CONCERTO OEUVRE ORIGINALE
Résumé :	Le jazz, ou plus exactement l'adaptation qu'en fait Stravinsky à son propre langage, apparent comme nouvelle source d'influence du compositeur dès 1918 avec le Ragtime, suivi en 1919 des Trois pièces pour clarinette seule. Mais ce n'est qu'à l'occasion des différents séjours effectués aux États-Unis entre les deux guerres qu'il découvre les orchestres noirs de Harlem et de Chicago et prend la mesure de l'esprit du blues, qui selon ses propres termes signifie véritablement la culture africaine. Du blues il en sera bientôt question avec l'Ebony concerto (ainsi nommé par référence au continent noir) commandé en octobre 1945 par le célèbre clarinettiste et chef d'orchestre Woody Hermann. Mais le jazzman et le compositeur appartiennent à deux mondes qui s'ignorent, aussi la collaboration soigneusement orchestrée par les éditions Leeds, se révèle-t-elle moins spontanée que ne le prétend la légende... Stravinsky, dont l'intention est d'écrire un concerto grosso de style jazz, se dit déconcerté par la composition instrumentale du jazz-band, à laquelle il adjoint un cor et une harpe. L'œuvre est pourtant achevée en quelques semaines, pour être créée à Carnegie Hall le 25 mars 1946 par l'orchestre de Woody Hermann. Elle sera enregistrée au mois d'Août suivant, sous la direction du compositeur. Le premier mouvement, de forme sonate, décline un thème syncopé en accords secs et précis. Le trombone et la clarinette présentent ensuite un second élément mélodique conclu sur une courte cadence. La réexposition mène à une coda suspensive prétexte à jeu sur les sonorités en sourdine. Le blues, qui forme le cceur de l'Ebony Concerto, passe de la tonalité de Fa mineur à celle de Fa majeur, de l'accablement à la sérénité. Il réserve à chaque groupe instrumental l'expression d'une ambiance, mélancolique pour les saxophones, sarcastique pour les cuivres, suave pour les clarinettes. Le final repose sur des variations rythmiques autour d'un thème monotone doucement chanté par la clarinette basse; il conclue l'ceuvre avec gravité sur une série d'accords à la sonorité délibérément cuivrée.
Note de contenu :	1. Allegro moderato 2. Andante 3. Moderato - Con moto Moderato
Enregistrement : type de formation :	Enregistrement pour Orchestre d'harmonie
Durée :	00:09:30
Référence éditeur :	CC897804
Permalink :	https://windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=65524