Titre : |
Fourth Symphony |
Type de document : |
Partition pour Orchestre à vent |
Auteurs : |
Alfred REED (1921-2005), Auteur |
Editeur : |
Wormerveer [Pays-Bas] : Molenaar |
Année de publication : |
1993 |
Orchestre : | Orchestre d'harmonie ; 1 |
Importance : |
Grand Format |
Mots-clés : |
20E SIECLE OEUVRE ORIGINALE SYMPHONIE
|
Index. décimale : |
210.1 Orchestre d'harmonie seul |
Résumé : |
Cette œuvre a été commandée pour le Festival Mondial de Musique WMC de Kerkrade pour le concours de juin 1993. Elle a été terminée au cours de l'été 1992 et le compositeur a corrigé les dernières épreuves en novembre de la même année. Cette symphonie comprend trois parties. La première partie est une élégie, fondée en grande partie sur un rythme calme, mais insistant, qu'on entend d'abord dans les flûtes accompagnant le thème principal lui-même joué par le hautbois. Ces deux motifs sont développés au moyen de l'ensemble des coloris sonores de l'orchestre d'harmonie au complet, tantôt d'un caractère plaintif comme une chanson mélancolique, tantôt d'un caractère très dramatique. Ce premier mouvement se termine sur un accord de mi mineur, à l'opposé du thème principal qui a surtout été perçu comme atonal quant à sa structure et son esprit. La seconde partie forme un très net contraste avec la première. Il s'agit d'un gracieux intermezzo qui se développe à base d'un thème tranquille et chantant dans un style latino-américain à peine prononcé. Ce mouvement, en majeure partie écrit en 5/8, met surtout les bois en évidence. En plus des sonorités moelleuses des bois et percussions douces, il y a également la harpe qui, par moments, nous fait penser à une grande guitare espagnole dont les accords accompagnent les différentes mélodies. La troisième partie forme elle aussi un contraste avec tout ce qui précède. Voici une Tarentelle fiévreuse, développée à partir d'un thème fugué avec toute la virtuosité propre à l'orchestre d'harmonie contemporain de haut niveau. La Tarentelle évolue sans cesse vers une majestueuse conclusion qui, de façon brillante termine également la symphonie. Directives pour le chef d'orchestre : Toutes les indications métronomiques qui précisent les tempi tout au long de cette partition seront respectées avec souplesse, selon le nombre de musiciens et selon l'acoustique de la salle de concert. Dans la Tarentelle surtout, il faut choisir un tempo qui correspond à la vitesse avec laquelle toutes les sections de l'orchestre peuvent exécuter toutes les parties avec la plus grande pureté sonore. Lors de l'exécution d'une partition plutôt complexe, cette pureté sonore est bien plus importante que la vitesse. L'oreille attentive doit avoir suffisamment de temps pour entendre distinctement à chaque moment ce qui se passe exactement sur la scène, sinon la musique ne peut pas produire l'effet réellement voulu par le compositeur. Toutefois, il vaut mieux éviter l'autre extrême ; ainsi le tempo du premier mouvement (Elégie) ne peut être joué trop lentement de sorte que les musiciens puissent filer les longues lignes mélodiques et structures harmoniques en gardant une belle sonorité lyrique. Le chef d'orchestre n'hésitera pas à tenir compte des nombreuses indications mentionnées sur la partition, obtenir une balance entre les portées et également, au cas échéant, pour remplacer les instruments qui manquent. N'oubliez pas, la pureté est d'une importance primordiale si vous voulez vraiment mettre cette œuvre en valeur. Il faut surtout prêter attention au rôle important attribué à la percussion tout au long de cette œuvre ; veillez à ce que l'alternance des coloris sonores entre les instruments de percussion d'une part, et entre ceux-ci et les cuivres d'autre part, reste à tout instant en parfait équilibre. L'auditeur ne doit en aucun cas avoir l'impression que les parties de percussion ont été ajoutées au hasard afin d'obtenir quelques effets spéciaux. Bien au contraire, la forme et la sonorité des parties de percussion sont partie intégrale de la composition, et le public doit le percevoir de cette façon. La deuxième partie (Intermezzo) doit être interprétée délicatement afin que la musique reste légère et transparente même dans les passages où le compositeur a utilisé une écriture plus dense. Afin de souligner le caractère romantique de cette musique, l'utilisation judicieuse de rubatos à différents endroits pourrait être utile. Quelque soit le tempo choisi, la dernière partie (Tarentelle) doit créer l'impression d'une pulsation continuelle, même la partie lyrique du milieu de ce mouvement. Une parfaite attention au tempo, à la dynamique et au phrasé, permettra d'assurer une brillante exécution de cette partition. |
Note de contenu : |
1. Elegy
2. Intermezzo
3. Tarentella |
Présentation musicale (orchestre) : |
Conducteur d'orchestre - orchestration complète |
Durée : |
00:18:00 |
Référence éditeur : |
01.2205.12 |
Niveau de difficulté orchestre : |
Difficulté 6 |
Permalink : |
https://www.windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=25952 |
Fourth Symphony [Partition pour Orchestre à vent] / Alfred REED (1921-2005), Auteur . - Wormerveer [Pays-Bas] : Molenaar, 1993 . - Grand Format.
Mots-clés : |
20E SIECLE OEUVRE ORIGINALE SYMPHONIE
|
Index. décimale : |
210.1 Orchestre d'harmonie seul |
Résumé : |
Cette œuvre a été commandée pour le Festival Mondial de Musique WMC de Kerkrade pour le concours de juin 1993. Elle a été terminée au cours de l'été 1992 et le compositeur a corrigé les dernières épreuves en novembre de la même année. Cette symphonie comprend trois parties. La première partie est une élégie, fondée en grande partie sur un rythme calme, mais insistant, qu'on entend d'abord dans les flûtes accompagnant le thème principal lui-même joué par le hautbois. Ces deux motifs sont développés au moyen de l'ensemble des coloris sonores de l'orchestre d'harmonie au complet, tantôt d'un caractère plaintif comme une chanson mélancolique, tantôt d'un caractère très dramatique. Ce premier mouvement se termine sur un accord de mi mineur, à l'opposé du thème principal qui a surtout été perçu comme atonal quant à sa structure et son esprit. La seconde partie forme un très net contraste avec la première. Il s'agit d'un gracieux intermezzo qui se développe à base d'un thème tranquille et chantant dans un style latino-américain à peine prononcé. Ce mouvement, en majeure partie écrit en 5/8, met surtout les bois en évidence. En plus des sonorités moelleuses des bois et percussions douces, il y a également la harpe qui, par moments, nous fait penser à une grande guitare espagnole dont les accords accompagnent les différentes mélodies. La troisième partie forme elle aussi un contraste avec tout ce qui précède. Voici une Tarentelle fiévreuse, développée à partir d'un thème fugué avec toute la virtuosité propre à l'orchestre d'harmonie contemporain de haut niveau. La Tarentelle évolue sans cesse vers une majestueuse conclusion qui, de façon brillante termine également la symphonie. Directives pour le chef d'orchestre : Toutes les indications métronomiques qui précisent les tempi tout au long de cette partition seront respectées avec souplesse, selon le nombre de musiciens et selon l'acoustique de la salle de concert. Dans la Tarentelle surtout, il faut choisir un tempo qui correspond à la vitesse avec laquelle toutes les sections de l'orchestre peuvent exécuter toutes les parties avec la plus grande pureté sonore. Lors de l'exécution d'une partition plutôt complexe, cette pureté sonore est bien plus importante que la vitesse. L'oreille attentive doit avoir suffisamment de temps pour entendre distinctement à chaque moment ce qui se passe exactement sur la scène, sinon la musique ne peut pas produire l'effet réellement voulu par le compositeur. Toutefois, il vaut mieux éviter l'autre extrême ; ainsi le tempo du premier mouvement (Elégie) ne peut être joué trop lentement de sorte que les musiciens puissent filer les longues lignes mélodiques et structures harmoniques en gardant une belle sonorité lyrique. Le chef d'orchestre n'hésitera pas à tenir compte des nombreuses indications mentionnées sur la partition, obtenir une balance entre les portées et également, au cas échéant, pour remplacer les instruments qui manquent. N'oubliez pas, la pureté est d'une importance primordiale si vous voulez vraiment mettre cette œuvre en valeur. Il faut surtout prêter attention au rôle important attribué à la percussion tout au long de cette œuvre ; veillez à ce que l'alternance des coloris sonores entre les instruments de percussion d'une part, et entre ceux-ci et les cuivres d'autre part, reste à tout instant en parfait équilibre. L'auditeur ne doit en aucun cas avoir l'impression que les parties de percussion ont été ajoutées au hasard afin d'obtenir quelques effets spéciaux. Bien au contraire, la forme et la sonorité des parties de percussion sont partie intégrale de la composition, et le public doit le percevoir de cette façon. La deuxième partie (Intermezzo) doit être interprétée délicatement afin que la musique reste légère et transparente même dans les passages où le compositeur a utilisé une écriture plus dense. Afin de souligner le caractère romantique de cette musique, l'utilisation judicieuse de rubatos à différents endroits pourrait être utile. Quelque soit le tempo choisi, la dernière partie (Tarentelle) doit créer l'impression d'une pulsation continuelle, même la partie lyrique du milieu de ce mouvement. Une parfaite attention au tempo, à la dynamique et au phrasé, permettra d'assurer une brillante exécution de cette partition. |
Note de contenu : |
1. Elegy
2. Intermezzo
3. Tarentella |
Présentation musicale (orchestre) : |
Conducteur d'orchestre - orchestration complète |
Durée : |
00:18:00 |
Référence éditeur : |
01.2205.12 |
Niveau de difficulté orchestre : |
Difficulté 6 |
Permalink : |
https://www.windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=25952 |
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