| Titre : |
Le diamant noir : Ouverture dramatique |
| Type de document : |
Partition pour Orchestre à vent |
| Auteurs : |
Francis POPY (1874-1928), Compositeur |
| Editeur : |
Paris [France] : Andrieu |
| Orchestre : | Orchestre d'harmonie ; 1, Fanfare ; 1 |
| Note générale : |
Ce morceau, d'une élégante et souple musicalité, permettra aux sociétés moyennes de faire œuvre utile et agréable : utile pour elles, agréable pour leurs auditeurs. On y retrouvera les qualités habituelles de notre regretté collaborateur, et ceux qui l'ont connu évoqueront avec mélancolie le souvenir de cet artiste si doué, si prématurément disparu... Avant d' analyser le Diarnant Noir, disons tout de suite que H. Staz n'était autre chose qu'un pseudonyme de Popy. Il lui a servi parfois pour certaines compositions du genre.de celle-ci (le Rocher fantôme, par exemple), conçues dans la forme symphonique et d'un sentiment sombre ou tragique. Je tenais à préciser ce petit point d'histoire, afin que nos amis sachent qu'il s'agit bien ici de pages dont Popy fut l'auteur, et non pas le transcripteur. Les vingt-trois premières mesures (jusqu 1 au no 1) forment un court prélude, sorte d'introduction dont les motifs ne reparaîtront plus dans le corps de l'ouverture. Prenez la partition, et vous verrez immédiatement que le chant, confié aux trombones, Barytons, Saxophones graves et Basses, doit être très rythmé et vigoureusement martelé Au-dessus, crépitent les trémolos serrés des saxophones altos, bugles et clarinettes (ces dernières seulement en harmonie, bien, entendu). Bien ménager les grands crescendo des mesures 6, 7 et 8, puis 14, 15 et 16. Sept mesures avant donner un accent dramatique aux appels de trompettes et à leur réponse faite par cors et barytons. Un léger ritenuto à cet endroit serait utile, quoique le conducteur ne le mentionne pas. Il préparerait, par une heureuse opposition, l'allegretto moderalo qui va suivre, et qui est le véritable commencement du morceau. Sa facture, essentiellement Mendelssohnienne fait songer au premier thème de Ruy-Blas. Bien ménager la progression sonore à partir de 1 la 3e mesure de la page 4. Il faut amener un énergique crescendo à la mesure 11 de cette même page pour aboutir, au numéro 2 à un tutti vigoureux et rythmé, où l'on retrouvera comme un écho de l'ouverture d'Egmont, de Beethoven. Le second motif, (en fa majeur), apparaît à la 4e mesure de la page 7. Andante veut dire : En allant, ne l'oublions pas. je conseille donc 116, l'Allegretto initial devant être pris à 96 (à deux temps), et l'Andante Maestoso du début nous donnantt84. La mélodie, confiée aux saxophones altos et ténors, sera mise soigneusement en dehors et chantée avec beaucoup d'expression. Le développement survient à partir de la 3e mesure de la page 8. Retenir beaucoup les deux dernières mesures avant 41, et reprendre alors le deuxième thème avec toute la i force. (Maestoso concerne l'intensité générale et non pas le- mouvement, qui doit rester environ a 116).
Au numéro 51, 9 mesures suffisent pour ramener l'exposition en ré mineur, qui s' enchaîne, sans aucun changement, avec l'apothéose (en ré majeur, au lieu de fa maieur comme précédement) A 61 , l'indication majeur, annotation de pure forme, ne change en rien le mouvement précédent. Toute cette fin demande à ëtre jouée avec ardeur et sans ralentir, sauf aux mesures 12 et 13 de la page 14. A partir de 8, considérer le Piu vivo comme une sorte,de presto à deux temps, qu'il faut exécuter avec beaucoup de brio, pour terminer dans un grand éclat. Le Diamant Noir fera un très grand effet si l'on observe exactement les mouvements que je viens d'indiquer. Cette ouverture, de dimensions très moyennes, estadmirablement écrite pour les instruments et convient à tout groupement de seconde division, comportant de 40 à 60 membres. Une troisième division du Nord de la France s'en rendit maîtresse en très peu de temps, et je dirai même qu' un morceau comme celui-là s'adresse à toutes les sociétés, même les plus petites.
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| Mots-clés : |
20E SIECLE
OEUVRE ORIGINALE
OUVERTURE
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| Index. décimale : |
210.1 Orchestre d'harmonie seul |
| Note de contenu : |
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| Présentation musicale (orchestre) : |
Conducteur réduit |
| Niveau de difficulté orchestre : |
Difficulté 3 |
| Permalink : |
https://www.windmusic.org/index.php?lvl=notice_display&id=21493 |
Le diamant noir : Ouverture dramatique [Partition pour Orchestre à vent] / Francis POPY (1874-1928), Compositeur . - Paris [France] : Andrieu, [s.d.]. Ce morceau, d'une élégante et souple musicalité, permettra aux sociétés moyennes de faire œuvre utile et agréable : utile pour elles, agréable pour leurs auditeurs. On y retrouvera les qualités habituelles de notre regretté collaborateur, et ceux qui l'ont connu évoqueront avec mélancolie le souvenir de cet artiste si doué, si prématurément disparu... Avant d' analyser le Diarnant Noir, disons tout de suite que H. Staz n'était autre chose qu'un pseudonyme de Popy. Il lui a servi parfois pour certaines compositions du genre.de celle-ci (le Rocher fantôme, par exemple), conçues dans la forme symphonique et d'un sentiment sombre ou tragique. Je tenais à préciser ce petit point d'histoire, afin que nos amis sachent qu'il s'agit bien ici de pages dont Popy fut l'auteur, et non pas le transcripteur. Les vingt-trois premières mesures (jusqu 1 au no 1) forment un court prélude, sorte d'introduction dont les motifs ne reparaîtront plus dans le corps de l'ouverture. Prenez la partition, et vous verrez immédiatement que le chant, confié aux trombones, Barytons, Saxophones graves et Basses, doit être très rythmé et vigoureusement martelé Au-dessus, crépitent les trémolos serrés des saxophones altos, bugles et clarinettes (ces dernières seulement en harmonie, bien, entendu). Bien ménager les grands crescendo des mesures 6, 7 et 8, puis 14, 15 et 16. Sept mesures avant donner un accent dramatique aux appels de trompettes et à leur réponse faite par cors et barytons. Un léger ritenuto à cet endroit serait utile, quoique le conducteur ne le mentionne pas. Il préparerait, par une heureuse opposition, l'allegretto moderalo qui va suivre, et qui est le véritable commencement du morceau. Sa facture, essentiellement Mendelssohnienne fait songer au premier thème de Ruy-Blas. Bien ménager la progression sonore à partir de 1 la 3e mesure de la page 4. Il faut amener un énergique crescendo à la mesure 11 de cette même page pour aboutir, au numéro 2 à un tutti vigoureux et rythmé, où l'on retrouvera comme un écho de l'ouverture d'Egmont, de Beethoven. Le second motif, (en fa majeur), apparaît à la 4e mesure de la page 7. Andante veut dire : En allant, ne l'oublions pas. je conseille donc 116, l'Allegretto initial devant être pris à 96 (à deux temps), et l'Andante Maestoso du début nous donnantt84. La mélodie, confiée aux saxophones altos et ténors, sera mise soigneusement en dehors et chantée avec beaucoup d'expression. Le développement survient à partir de la 3e mesure de la page 8. Retenir beaucoup les deux dernières mesures avant 41, et reprendre alors le deuxième thème avec toute la i force. (Maestoso concerne l'intensité générale et non pas le- mouvement, qui doit rester environ a 116).
Au numéro 51, 9 mesures suffisent pour ramener l'exposition en ré mineur, qui s' enchaîne, sans aucun changement, avec l'apothéose (en ré majeur, au lieu de fa maieur comme précédement) A 61 , l'indication majeur, annotation de pure forme, ne change en rien le mouvement précédent. Toute cette fin demande à ëtre jouée avec ardeur et sans ralentir, sauf aux mesures 12 et 13 de la page 14. A partir de 8, considérer le Piu vivo comme une sorte,de presto à deux temps, qu'il faut exécuter avec beaucoup de brio, pour terminer dans un grand éclat. Le Diamant Noir fera un très grand effet si l'on observe exactement les mouvements que je viens d'indiquer. Cette ouverture, de dimensions très moyennes, estadmirablement écrite pour les instruments et convient à tout groupement de seconde division, comportant de 40 à 60 membres. Une troisième division du Nord de la France s'en rendit maîtresse en très peu de temps, et je dirai même qu' un morceau comme celui-là s'adresse à toutes les sociétés, même les plus petites.
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Le diamant noir : Ouverture dramatique / POPY, Francis (1874-1928) 
